Dangerous Complicity

Chers amoureux transis, ce parfum a été pensé et fomenté en anglais. Il vous faut donc vous laisser tenter en confiance par l’osmanthus et le jasmin ou alors vous remettre à l’anglais pour comprendre son esprit.

Brexit oblige! Soyez dangereuse et donc inoubliable.

Par sa nature même, le parfum évoque la collusion sensuelle – entre complices réunis malgré eux par son appel de sirène invisible et silencieux; entre le parfum et la peau qui le porte ; entre les notes qui se rejoignent pour créer une chimère. La fleur duveteuse d’une joue d’abricot. La douceur souple d’un gant de chevreau blanc. La chaleur veloutée du corps d’un amoureux. Peau à pincer ou à caresser…

Une fois le rush aphrodisiaque du gingembre et du rhum brûlé, Dangerous Complicity dévoile ce pacte passionné entre le fruit, la fleur et la chair.

Les facettes d’abricot, de thé et de violette de la petite fleur d’osmanthus se transforment en daim délicat. Les pétales de jasmin blanc coco trahissent une bouffée de la Bête qui se cache dans la Beauté. La luxuriance tropicale de l’ylang-ylang évoque une peau salée et bronzée. L’onctuosité fumée du bois de santal évoque des endroits musqués secrets dans le sous-bois chocolaté du patchouli.

C’est l’odeur de la peau sur la peau – ou devrait-il s’agir d’un péché sur la peau ? – intime et sexy, énervé mais lisse comme une houppette en duvet de cygne. L’odeur du cuir et de la poudre, ou plutôt : la trace délicatement parfumée que laisserait un blouson de cuir de bad boy sur la peau poudrée d’une femme fatale. Le masculin cédant au féminin dans une folie à deux parfumée – ou est-ce l’inverse ?